Pour votre information, la modification de l’épaisseur des semelles des chaussures de compétition en athlétisme est entrée en vigueur depuis le 1er novembre 2024.
Toute chaussure utilisée en compétition doit avoir une semelle dont l’épaisseur maximale est celle indiquée dans le tableau ci-dessous :
Courses sur piste | 20mm | Chaussures à pointes et chaussures sans pointes |
Concours (sauts et lancers) | 20mm | Chaussures à pointes et chaussures sans pointes |
Cross-country | 20mm 40mm | Chaussures à pointes Chaussures sans pointes |
Épreuves sur route | 40mm | Chaussures sans pointes |
Marche sur route et sur piste | 40mm | Chaussures sans pointes |
Courses en Montagne – Trail | – | Pas d’épaisseur limitée |
En application de ce règlement, un athlète n’est pas autorisé à participer à une compétition sur piste avec des chaussures ayant une épaisseur de semelles supérieures à 20mm.
Il faut être particulièrement vigilant concernant le port des chaussures ayant une épaisseur de 25mm qui étaient autorisées jusqu’à présent et qui ne sont plus autorisées désormais.
Les chaussures utilisées en compétition doivent figurer sur la liste des chaussures approuvées par World Athletics. Cette liste est consultable en ligne sur le site internet dédié à ce sujet.
Pour plus d’informations, cliquez sur le mémo du règlement des chaussures en compétition, délivré par la Commission des Officiels Techniques de la FFA.
Bonjour,
Je me permets de vous écrire afin d’exprimer mon incompréhension face à l’application aveugle du nouveau règlement concernant les chaussures d’athlétisme. Celui-ci revient pratiquement à interdire l’usage de chaussures de route sur piste, y compris des modèles datant de plus de cinq ans. À ce jour, aucune chaussure de route des marques Adidas, Nike ou On n’est autorisée, un seul modèle Hoka est accepté, et seules quelques chaussures japonaises — pourtant très minimalistes — sont tolérées.
Dans ce contexte, il me semblerait pertinent de distinguer les distances courtes des distances longues en matière d’exigences réglementaires. Par exemple, l’obligation de porter des pointes sur 1500 m ou 3000 m peut se justifier, mais sur 5000 m ou 10 000 m, cela devient plus problématique, notamment pour des raisons de confort et de prévention des blessures.
De plus, le niveau des athlètes doit être pris en compte. Ceux capables de courir le 10 000 m en moins de 32 minutes peuvent sans doute supporter les pointes, mais pour les autres, cela pourrait augmenter considérablement le risque de lésions musculaires.
Je vous remercie de votre attention et espère que ces remarques seront prises en compte afin d’adapter le règlement de manière plus équilibrée et réfléchie. Par exemple, en gardant une limite de semelle arrière à 25mm pour le 5000 m et le 10 000 m, hors coureurs professionnels.
Cordialement,
Rémi Delhaye